Vu la peur que semblent avoir certains habitants des ZSP de la police, c’est une mesure qui devrait sacrément soulager les tensions : depuis peu, les policiers et gendarmes qui procèdent à des contrôles d’identité, doivent filmer leur intervention avec des caméras-piétons, et ce dans 23 zones de l’Hexagone déterminées par le ministère de l’Intérieur. Ces zones comprennent des ZSP en petite et grande couronne de Paris, ainsi que dans des départements comme les Alpes-Maritimes. Ce n’est encore qu’une expérimentation, qui prendra fin dans un an. Mais c’est en soi une initiative très positive. Ce procédé est généralisé depuis pas mal de temps chez nos voisins, et a nettement démontré son efficacité. L’objectif de ces enregistrements est de calmer la relation au moment d’une intervention : les policiers peuvent ainsi fournir la preuve qu’ils n’ont pas enfreint les règles, et les personnes contrôlées ne peuvent être ignorés en cas de dérive. C’est donc un système favorable aux deux parties. Last but not least, ces caméras permettent de faire l’économie d’une longue description textuelle, ce qui pourrait réduire considérablement la question administrativeEt peut-être que d’ici quelques années, nous n’aurons pas comme chez nos voisins outre-atlantique une émission de télé-réalité montrant les interventions de nos chers policiers ? 🙂
Au terme de l’expérimentation, la police et la gendarmerie offriront un rapport examinant l’incidence de ces caméras-piétons sur le bon fonctionnement des contrôles d’identité. Si ce dispositif est validé, des histoires comme celles de Théo à Aulnay-sous-Bois devraient donc appartenir au passé. Ce projet devrait soulager considérablement les forces de l’ordre et les citoyens des ZSP ! Les 2600 caméras-piétons sur le terrain seront d’ailleurs être bientôt doublées.